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Mon médecin généraliste, quel est son rôle ?

Mon  médecin généraliste s’intéresse à tous les aspects de mon santé.

Il vérifie des indicateurs de santé en lien avec mon âge, mon mode de vie... C’est quelqu’un qui me connaît bien et en qui j’ai confiance. Il est lié au secret professionnel. Mon médecin généraliste ne fait pas que me soigner, il fait également de la médecine préventive. C’est une source d’informations. C’est mon « avocat » santé, il est présent pour défendre mes intérêts. Par exemple, il peut détecter si mon problème est urgent. En général, je dois prendre rendez-vous avec mon médecin pour le rencontrer. Pour aller voir un spécialiste, je passe par l’avis de mon médecin généraliste, cela m’évitera des examens inutiles.

95% des problèmes de santé peuvent être soignés par mon médecin généraliste.

Il passe le relais à un spécialiste si nécessaire mais il continue à me suivre. Il peut obtenir tous les rapports que possèdent d’autres médecins à propos de moi. Les médicaments prescrits par un spécialiste peuvent être renouvelés par lui. Une bonne collaboration entre médecin généraliste et spécialiste est essentielle dans mon intérêt. Je peux avoir un rôle pour que la communication entre eux soit optimale. Je  dois  le  laisser  se concentrer lorsqu’il  s’occupe  de mon  cas  afin  qu’il  puisse intégrer  les  éléments de plus en plus nombreux  qui arrivent  dans  mon DMI (Dossier Médical  Informatisé).

Mon médecin  généraliste  est   la personne la mieux à même d'aider à coordonner les soins autour d'une personne âgée ou d'un malade lourd résident à domicile.

Il peut évaluer les besoins des malades et les possibilités de chacun des intervenants. Il  peut aider à organiser une coordination autour du domicile. C'est aussi le médecin qui a accès au domicile des personnes âgées et qui observe si elles éprouvent des difficultés à se tenir debout ou à faire la cuisine. 

Il peut  m’informer sur les aides à mobiliser : aide ménagère, auxiliaire de vie...Il est formé à l'analyse des dangers que recèle un appartement non aménagé pour toute personne en état de faiblesse physique. Il peut  expliquer que des aides financières existent pour installer des poignées dans les salles de bains et dans les chambres, pour adapter le chauffage, pour créer des mains courantes dans les couloirs, pour surélever les cuvettes des toilettes. Il  peut  me  conseiller et m’orienter en direction des clubs de quartier, des universités du troisième âge, des réseaux de bénévoles, des associations de famille qui peuvent apporter aide et réconfort.

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